Depuis 1989, l’enseignement des danses classique, jazz et contemporaine est strictement encadré en France. Il est obligatoire d’obtenir le Diplôme d’État de Professeur de Danse pour exercer cette profession, que ce soit en école, en colonie de vacances ou même via des cours en ligne. Cette règle s’applique également aux cours destinés aux enfants.

L’utilisation du titre de « professeur de danse » sans ce diplôme ou une équivalence reconnue pour une expérience confirmée est formellement interdite. Les contrevenants s’exposent à des sanctions lourdes, allant d’amendes à la fermeture d’un établissement, voire à une interdiction d’exercer ou une peine d’emprisonnement.

Certains contournent cette exigence en se qualifiant d’« animateur d’expression corporelle » ou en adoptant d’autres appellations. Toutefois, cette approche comporte des risques considérables, notamment en cas de contrôle par un inspecteur.

Pourquoi un diplôme est-il nécessaire ?

Ce diplôme vise à garantir la qualité de l’enseignement et à prévenir les risques de blessures. La danse est un art mettant en jeu le corps, et une formation rigoureuse permet aux élèves d’adopter des postures sécurisées tout en minimisant les risques physiologiques, notamment chez les jeunes danseurs.

C’est dans cette optique que la loi du 10 juillet 1989 a instauré l’obligation du Diplôme d’État pour les professeurs de danse. Sa mise en œuvre relève du ministère chargé de la Culture.

Objectifs de cette réglementation :

• Assurer la qualification des enseignants de danse classique, jazz et contemporaine, offrant aux élèves et à leurs familles une véritable garantie de compétence.

• Établir des normes strictes pour les locaux où sont dispensés les cours, afin de garantir des conditions optimales en matière de technique, de sécurité et d’hygiène.

L’arrêté du 11 avril 1995 précise les modalités d’obtention du Diplôme d’État de professeur de danse, assurant un cadre rigoureux et structuré pour la formation des enseignants.